D’où vient cette certitude?

Le Tibet est le troisième point de la triade initié en Sibérie et continué en Mongolie. Ces trois endroits fascinants s’efforcent à nous rappeler les uns des autres à travers le symbolisme présent dans les rues, dans le quotidien, les vêtements et les insturments, transformant la vie ordinaire dans un grand rituel. Si le chamanisme sert comme ingrédient secondaire – en Sibérie et en Mongolie – dans ce panthéon mystique, le bouddhisme est le fil conducteur qui unit ces trois régions du monde. C’est, sans doute, la raison de la similitude entre les trois points du triangle magique.

L’Empire mongol a régné pendant plusieurs siècles dans ces trois régions. Grâce à une alliance entre le Tibet et l’empire de Gengis Khan – sans doute pour préserver une certaine autonomie – le bouddhisme tibétain a été adopté par l’empire de Khan et pratiqué dans d’autres régions contrôlées par les Mongols, la Sibérie et l’une d’entre elles. Les alliances entre les Tibétains et les Mongols, vivant sur deux hauts plateaux qui s’unissent dans le désert de Gobi, étaient plus fréquentes que entre les Tibétains et les Chinois. La dynastie Ming a vaincu les mongols et saisit une grande partie des régions occupées par la côté perdant. Le Tibet, auparavant, un royaume libre, est passé des mains Mongols à la menace incessante du voisin expansionniste. Le pays a préservé son indépendance en tant que royaume jusqu’ en 1950, lorsque. . .

Le bouddhisme Mahayana de l’ école Gelugpa, symbolisé par la figure du Dalaï Lama, est le plus largement pratiqué au Tibet et il imprègne totalement les relations sociales. En venant de l’Occident, il est étrange d’être au milieu d’une société traditionnelle, où les us et coutumes des temps immémoriaux, ont conservé leur place dans la vie quotidienne.

Marcher parmi les pèlerins encerclant le temple de Jokhang sur la place de Barkhor, met en doute les certitudes agnostiques et asceptisantes d’un esprit occidental comme le mien. Ces gens sont concentrés à s’allonger sur le sol, à se relever, et prier, et s’allonger encore, SAVENT l’existence d’une continuité de vies. Vêtus simplement, ils sont certains de l’impermanence,font le pèlerinage – trois mois – au temple sacré se fait avec allégresse hors du commun et, franchement, incompréhensible pour moi.

D’où vient cette certitude? Certainement, cette certitude transforme ces lieux. On pourrait dire que la nature résignée et non belligérantes du boudiste contribue à ce sentiment de calme et de . . paix. Je crois que la certitude, et non le résignation, est responsable de cette atmosphère magique et légère. Sur les rives du lac Baïkal, dans les steppes de la Mongolie et dans les rues de Lhassa, une certitude imprègne les esprits qui savent ce que j’ignore.

2 réflexions sur “D’où vient cette certitude?

  1. Pingback: Bienvenue à Old Tingri | 2backpacks

  2. aie aie aie
    ça fait mal à la tête cet article

    je vais boire une biere et regarder un match de foot
    il faut vite je redescende mon niveau intellectuel

    biz

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