Après Jules Verne et son Tour du monde en 80 jours, la fable du tour de la planète remporte la perspective du temps dans l’espace. Et c’est précisément le temps qui définit le roman de Jules Verne: Phileas Fogg – le protagoniste de l’histoire – a pensé avoir perdu son pari, mais n’a pas tenu compte le fait de gagner un jour sur son chemin. En traversant le Pacifique de Tokyo, au Japon, à San Francisco, Etats-Unis, nous avons vécu l’expérience du personnage anglais de Jules Verne.
La Terre tourne, ou plutôt, le soleil parcourt la surface de la planète d’est en ouest. L’organisation des heures dans chaque pays suit la même direction : à partir de la Ligne Internationale de Division de la Date, à l’est du Japon, la journée commence et à chaque méridien on y ajoute quatre minutes. Comme la planète est ronde et elle a donc 360 méridiens, un retour sur Terre dure 24 heures. Autrement dit, ces îles, qui sont juste à droite de la ligne de la date, sont 24 heures en arrière de celles qui se trouvent à gauche de la ligne. Ainsi, lorsque sur le méridien de Greenwich à Londres il est midi, sur un côté de la ligne de la date il est minuit de la veille et, de l’autre côté, il est minuit du lendemain.
Nous sommes partis de Tokyo le 23 Mars à 17 heures, notre vol a duré neuf heures, et nous sommes arrivés à San Francisco à 10 heures du matin du 23 MARS! Nous avons voyagé dans le temps! Pour la première fois dans notre vie, nous avons répété le même matin et la même après-midi! Bien sûr, à cause de ce grand changement de fuseau horaire, ajouté à un vol inconfortable, nous avons passé notre deuxième 23 mars en dormant…
Arriver à San Francisco, dans l’hémisphère occidental, nous a fait retrouver quelque chose que nous avions oublié en Asie, en particulier au Japon, les fous dans la rue: à San Francisco, il y a un tarè à chaque coin, en chantant, en criant. C’est étrange de voir ces gens et s’identifier à eux en quelque sorte. Peu à peu nous rentrons à la maison.
Encore qql mois avant de retrouver la famille à Montreuil à qui tu (vs) manque. Merci de nous faire partager ce fabuleux voyage. Les photos sont tjs aussi remarquables et les explications donnent envie d’y être.
Je vous embrasse.
laëtitia
oh lala le pont de San Francisco, j’ai le même à la maison ptdr , souviens toi Amandine Lisbonne juin 2008, et oui comme quoi on peut retrouver des trucs familiers…comme j’ai hâte de partir à ce pays de « taré » comme vous dites, ça doit être qq chose…
gros bisous
ahh mon pays!!! la plus fidèle fan c’est moi!! je savais que tu allais aimer…on fera new york ensemble c’est sur!! vivement le mois d’aôut qu’on se retrouve! dans un pays que vous connaissez bien
gros bibi