Après la Jordanie et la Syrie, où nous avions fait beaucoup de rencontres avec des touristes mais aussi échangé avec des locaux, l’Ouzbékistan a été plutôt un pays difficile. Pendant tout notre séjour de 13 jours nous n’avons rencontré aucun touriste backpacker, voyageant indépendant comme nous, en sac à dos. Nous essayons au maximum d’être au contact avec la population, dans les transports en commun, ou dans les petits restos, où nous sommes toujours les seuls touristes. A Samarcande, nous logions chez une famille Ouzbek, très gentille où heureusement la patronne parlait l’anglais, mais autrement, personne ne parle un mot d’anglais, et à part deux, trois mots en russe, notre vocabulaire est plus que maigre. Alors, les « discussions » se faisaient par gestes et sourires, et nos questions restaient souvent sans réponses.
Malgré notre bonne volonté et la leur, la communication devient tout simplement impossible, et nos efforts restent en vain, nous sommes enfermés dans la bulle destinée aux touristes – peut importe si de masse ou indépendant. Ce pays est celui qui reçoit le plus de touristes en Asie Centrale. Par contre, il n’y a pas un réseau pour le voyageur en sac à dos, qui n’a pas un tour operateur derrière lui. Pour cela, même en essayant d’être le plus proche possible des gens du lieu, il fut impossible de percer la bulle, même en sortant des quartiers touristiques.
Pour illustrer les raisons d’une telle bulle, quelle ne fut pas ma surprise lorsque dans les ruelles de Khiva, je me suis cru à Paris tellement les Français étaient partout dans la ville. Et oui, l’Ouzbékistan est une destination très prisée par les Français, de plus de 50 ans, qui s’intéressent au riche passé de l’Asie Centrale.
En effet, des hordes de touristes parcourent le pays en car et en voyage organisé, visitent tous les monuments à l’aide d’un guide, sont pris en charge du début à la fin. Même dans les commerces les prix sont affichés en euros et les vendeurs connaissent quelques mots français.
Hi,
Can i take a one small pic from your site?
Zoran
yo
HIHI vous avez vu le post précédent, zoran, veut récupérer sa photo. zoran c’est le gars dans le train, celui du milieu.
D’ailleurs je vois aussi que l’uniforme est obligatoire dans les trains russes la fameuse chemise bleu ouzbeck, la casaque ouzbek!
Bon, Ouzbekistan pays inaccessible au touriste backpackers? moi ça m’etonnes, je mettrais cette inaccessibilité surtout la barrière de la langue.
il faudrait revenir après avoir appris l’ouzbeck ou le russe pour retester ma théorie. je compte sur vous
merci c’est tout pour moi
biz