La route trans sibérienne

Train on the Transiberian Railway

Le trajet le plus important de notre Tour du Monde est la  traversée transsibérienne. Un train, qui nous emmène de Moscou, dans la partie européenne de la Russie, jusqu’à Pékin, dans l’ Extrême-Orient. Le trajet Moscou-Vladivostok, entièrement en sol russe, est la plus longue ligne de train en fonctionnement. Comme bons touristes, nous avons opté par la troisième plus grande, la transmongolienne, qui suit le même parcours que la transsibérienne et  la transmandchourienne – deuxième plus grande – jusqu’au lac Baikal et après elle tourne vers le Sud, en croisant la Mongolie jusqu’à Pékin. Presque six mille kilomètres, qui, sans arrêts, correspondent à six jours de voyage. Dans ces trois trajets il n’existe pas de trains avec des noms comme « Transsibérien Express » ou « Transmongolien », mais une infinité de trains – représentés par numéros – qui utilisent les mêmes rails. Le transsibérien est un parcours et non un train. Il y a, évidement, les célèbres trains qui parcourent ces rails: le Rossyia, train numéro deux, responsable de la route Moscou-Vladivostok, ou le Baikal, train numéro dix, reliant Moscou à Irkoutsk – capitale de la Sibérie orientale; il y a encore le Vostok, train numéro 20, de Moscou à Pékin en passant par la Mandchourie. Et le train le plus emprunté par les touristes, le numéro quatre, Moscou-Pékin, via Oulan-Bator, en Mongolie, ou dans le sens inverse, le numéro trois. Comme nous voulions faire quelques arrêts au long de la route, nous avons décidé d’utiliser différents trains – parmi les plus connus – pour notre voyage.

Trans-mongolian line

La route et les trains

1. Nous avons choisi de faire trois stops au long de la ligne Moscou-Pékin, via Mongolie: le  premier, après 50 heures, à Novossibirsk, capitale de la Sibérie occidentale, pour aller jusqu’à la ville voisine – cinq heures en bus – Tomsk pour un séjour de deux jours. Cette ville a préféré rester en dehors du trajet du transsibérien quand il a été construit. Elle est, néanmoins, une vibrante ville universitaire avec ses charmantes maisons en bois. Pour la route Moscou-Novossibirsk nous avons emprunté le Rossyia, dans sa nouvelle édition. Un train moderne et ponctuel.

2. Le deuxième arrêt est Irkoutsk, l’un des plus populaires parmi les touristes qui voyagent en Sibérie. De là-bas, six heures en minibus jusqu’à l’île d’Olkhon dans le magnifique lac Baikal, le plus profond au monde. Séjour obligatoire de trois jours. Pour le trajet Novossibirsk-Irktousk notre train est le Baikal, train numéro dix.

3. Troisième stop, Mongolie. Il sont rares les « transsibériens » qui ne font pas une halte à Oulan-Bator. La capitale mongole a peu d’attractions, mais elle est la porte d’entrée pour se rendre aux steppes mongoles avec ses nomades, chevaux et chameaux. Une semaine est le temps que nous avons réservé pour entrer dans l’univers de Gengis Khan. Le train est le numéro quatre – où nous rencontrons le plus grand nombre d’occidentaux.

4. Point final: Pékin. La capitale chinoise nous attend à la fin de 20 jours de voyage. De Oulan-Bator jusqu’à Pékin, le train est le même, numéro quatre. Un séjour revigorant de dix jours pour nos remettre en mode « sédentaire » après la traversée de la Sibérie et  de la Mongolie.

Chinese woman

5 réflexions sur “La route trans sibérienne

  1. ouais ouais…
    ça n’a pas l’air simple de choisir entre tous ces trains
    Imagine, tu te trompes de train au lieu de finir à pékin tu te retrouve à vladivostock, dur dur
    Bon en tout cas, vous ne vous êtes pas trompé, bravo!

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