Visa refusé

Trois semaines avant le départ, un problème nous tombe dessus: le visa iranien pour Amandine est refusé. Pas le visa, mais le code demandé auprès du Ministère des Affaires Étrangers iranien. Comme nous comptions y séjourner 11 jours, nous pouvions juste demander un Visa On Arrival à l’aéroport Iman Khomeini à Téhéran (IKA). Pour cela, depuis le 1er juin 2009, nous avons besoin d’un code e-visa pour la demande de visa. Bien, requêtes envoyées, une semaine après, les réponses: Oui pour moi, Non pour Amandine. Pourtant, j’avais précisé clairement que nous étions un couple marié qui voyageait ensemble.  Aucune raison pour le refus d’Amandine n’a été présentée.

En lisant différents  forums, nous avons su que le gouvernement iranien avait mis en place des nouvelles barrières aux touristes européens et nord-américains. Et les refus sont courants. Alors, il nous reste comme option: 1) Y aller quand-même puisque j’ai mon code et demander le visa pour Amandine sur place, avec les risques d’une déportation; 2) changer nos vols –  en annulant les vols pour l’Iran et en repoussant les vols pour l’Ouzbékistan – et rester 11 jours de plus en Jordanie et Syrie.

ممنوع

Nous avons envoyé une demande de reconsidération pour le MFA iranien et un fax au bureau d’immigration à l’aéroport IKA. Quelques jours d’attente et après cela, une décision sera nécessaire.

C’est frustrant, pour dire le minimum, une situation comme cela. Nous avons bien sûr nos avis sur la situation politique à l’Iran, mais notre voyage n’a aucun but là dessus: nous voulions y aller pour connaître, le tourisme traditionnel, les monuments, les photos, la culture. Cela peut paraître un peu superficiel, mais c’est pour vous montrer que le refus du visa d’Amandine, en aucun moment ne pourrait être lié à n’importe quelle activité politique ou journalistique.

C’est un grand dommage que l’Iran une fois de plus propage une image d’intolérance et de fermeture. Le positif dans tout ça, nous aurons plus de temps pour bien parcourir la Jordanie et la Syrie – où nous y serions passés un peu trop vite.

Felipe Koch