Nous sommes tous concernés par les nouvelles de la grippe A – ou porcine. Nous pouvons rester sceptiques et nous dire qu’il n’est rien qu’un nouveau virus, ou, nous pouvons paniquer et attendre une mort certaine! La chose qui m’embête le plus est que la maladie est – apparemment – liée au climat (hiver = pandémie). Comme nous partons pour longtemps, à travers plusieurs pays, essayer d’éviter le froid – pour la simple raison de ne pas surcharger nos sacs – était l’un de nos objectifs. Regardez sur la carte interactive ci-dessous, les moyennes de températures et de pluies sur la planète.
Le problème réside dans l’autre extrémité: l’été. Pour être capable d’éviter le froid complètement pendant tout notre Tour du Monde, nous avions besoin de prendre la route vers début Juillet. Mais nos premières destinations se trouvent au Moyen-Orient et en Asie Centrale – où les températures peuvent atteindre facilement 40°C pendant cette période de l’année. Ou nous échappons au froid et nous nous faisons cramer pendant presque deux mois, ou, nous commençons notre voyage un peu plus tard – ce qu’on fait! – pour fuir la canicule et nous subissons le froid pendant des courtes périodes en Mongolie et au sud de l’Amérique Latine l’année prochaine. C’était un dilemme compliqué: nous avons décidé – comme j’ai déjà dit – de choisir la deuxième option: nous croyons que c’est trop difficile de connaître des endroits et des gens lorsque l’on souffre de la chaleur. Après, quelques semaines au dessous de 10°C – pas trop longtemps nous espérons!
Ce serait la perfection de dessiner une ligne traversant tous les pays avec des températures agréables. Nous avons beau essayé, sans succès. Maintenant la grande question concerne la grippe: nous allons arriver dans certains pays très peuplés comme l’Inde pendant l’hiver (surtout le Nord du pays). Si l’hémisphère nord réitère ce qui se passe en ce moment dans le Sud – Argentine et Australie, par exemple – nous pensons qu’il faut être prudent. Par contre, une fois de plus, éviter la panique! Mais c’est vrai qu’il sera comme une sorte de hantise chaque fois que quelqu’un éternuera à côté de nous.